Les élèves du collège Cousteau, à Séné, ont planté 150 arbres dans la zone du Prat grâce à Clim’Action
Derrière la zone industrielle du Prat, les sixièmes du collège Cousteau, accompagnés par Dominique Pirio, présidente de Clim’Action, François Géneau, principal du collège Cousteau, et la députée Anne Le Hénanff.
Située derrière la zone industrielle du Prat, la parcelle choisie comme espace de plantation par Clim’Action ne fait pas rêver. Pourtant, elle répond à tous les critères de l’association : moins de trois hectares, proche d’un ruisseau (le Liziec) et appartenant à Golfe du Morbihan Vannes Agglomération. C’est dans ce sol où les détritus affleurent que 150 petits arbres âgés de deux ans ont été installés vendredi.
Cinq classes de sixièmes, suivis par les salariés des entreprises mécènes et locales ayant financé l’achat des plants, s’y sont succédé tout au long de la journée. Cette plantation, la douzième de l’association depuis 2017, fait partie du programme « De nouvelles forêts pour le climat et la biodiversité ».
18 espèces choisies
« On s’est dit qu’utiliser ces plantations comme support de communication était essentiel », déclare Dominique Pirio, présidente. Chênes verts, sorbier des oiseleurs, charmes, pommiers… Au total, 18 espèces ont été choisies en fonction de la qualité de leur bois et de leur apport à la biodiversité, mais aussi de leur résistance au changement climatique. La présidente alerte en effet sur les dangers encourus par la forêt bretonne qui risque « d’être transformée en savane » si elle n’est pas diversifiée. Un sujet qui touche la députée Anne Le Hénanff, qui rappelle que la région devrait planter cinq millions d’arbres sur le milliard prévu en France.
Avant de prendre la pelle, les élèves de sixième ont été accueillis par un atelier de reconnaissance des espèces avec les animateurs de Clim’Action. François Géneau, principal, vise pour le collège Cousteau le label E3D « Établissement en Démarche globale de Développement Durable ».
La plantation est la première étape d’un travail et d’un suivi collectifs, puisque chaque année, les enfants et les salariés seront conviés à observer la croissance de leurs arbres. L’occasion également de réaliser un inventaire de la biodiversité, en lien avec l’UBS (Université Bretagne Sud).
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